TRY TEAM

 
 


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Compte rendu de la Journée de Paint Ball
le 12 mai 2001

 

Première édition pour cette journée mémorable qui nous aura pour la plupart fait découvrir un jeu/sport intense en émotions et en physique.

C'est les muscles douloureux et l'esprit fatigué que je prends mon clavier pour vous conter cette journée qui ne nous aura pas épargnée ;-)

Comptes Rendus : Lord TRY / Ethan / Frenchie
Les photos page 1 - Les photos page 2

Vendredi Soir
Une première pour Ced7 qui prend le TGV pour nous rejoindre sur Paris à 20h35. Il sera attendu par Spartakus qui a en charge de le ramener sur Louvecienne afin de dîner.
Nous profiterons du temps d'attente au resto (l'Hipo) pour flâner en bord de Seine sous un ciel magnifique et une chaleur supportable avec la nuit arrivant.
La chance nous permettra d'obtenir une table en terrasse au bord de l'eau, afin de mieux encore apprécier nos retrouvailles.
Un dîner très agréable qui se terminera chez moi afin de boire un dernier verre. La valise de Ced7 est bien lourde, mais on en découvrira vite la raison quand il en sortira 3 grosses bouteilles de bière et une bouteille de Martini Fiero (merci Ced7).
Après un court passage au congélo, les bouteilles sont prêtes à être ouvertes et surtout descendues par un Ced7 au gosier toujours aussi rapide et assoiffé.
Nous en profiterons pour regarder American Pie (cela devient une tradition avec Spartak). Ce dernier nous quittera fatigué vers 3h du mat, et nous continuerons Ced7 et moi à papoter devant Planetarion jusqu'à 5h30 du mat. Sachant ce qui nous attendait le lendemain, ce n'était pas très raisonnable.


Ca c'est un Ced7. S'il est flou c'est peut être un peu dû à la bière ;-)

Samedi matin - 9h
Ben oui, comme prévu, le réveil est ultra difficile, la tête ayant un peu de mal à réagir correctement (on se demande bien pourquoi ... hips !).
Objectif : être à Othis pour le Paint Ball à 12h.
Douche, café, passage sur Planetarion pour changer, et Frenchie arrive vers 10h45 pour nous embarquer. Nous prendrons cependant notre temps avant de décoller, nous ne sommes pas très rapides ce matin.

Samedi matin - 11h15
On part enfin, sachant déjà qu'on sera en retard, Othis c'est pas la porte à côté.
Heureusement Frenchie a un voiture rapide, et un copilote à peu près correcte (moi), et nous trouvons notre chemin. Spartakus et Ethan nous appellent d'ailleurs vers 11h30 pour nous dire qu'ils viennent seulement de partir de Clichy.
On se demande comment, mais vers 12h15, Ray nous appelle pour savoir où nous sommes, Ethan et Spartak sont déjà arrivés, et nous on est piteusement en train d'essayer tous les chemins de terre du coin à la recherche du camp de Paint Ball.

Samedi midi - 12h25 (précis hein !)
Ça y'est on est arrivé. Il s'agit d'un algeco entouré de forêt, et il y a déjà du monde. Nous retrouvons avec plaisir l'équipe des Oufs qui est venue en force. Au total, avec les 5 [TRY] nous serons 21, cela fait un bon groupe.
On se case dans un coin d'herbe pour manger nos sandwichs, et blaguer avec tout le monde, sous un soleil en pleine forme qui nous prédit une après midi suante.
Nous nous changeons ensuite, Frenchie est en bleu de police, Spartak, Ethan et moi en treillis militaire, et Ced7 décide qu'il fera du Paint Ball en tenu de ville : pantalon et chaussures noires. Va avoir mal aux pieds le gars ;-)

Samedi début d'après midi - 13h30
Nous pénétrons dans l'algeco pour prendre nos casques et nos armes (on dit des lanceurs). C'est un canon court avec une grosse bouteille d'air comprimé qui fait office de crosse, et un chargeur de 200 billes sur le dessus.
Un moniteur nous entraîne ensuite à l'écart pour faire une démonstration, nous donner les consignes de sécurité peu encourageantes (attention aux yeux enfoncés dans le crâne, aux oreilles pétées), et expliquer le fonctionnement des lanceurs.

Samedi début d'après midi - premier combat
C'est peu fiers que nous nous rendons sur le premier champ de bataille, un terrain rectangulaire à découvert, empli de petits murs en pneus.
Nous en profitons pour faire les équipes : Les 5 TRY, 3 non-Oufs, Swarog et Silfaz, contre tout plein de Oufs. Silfaz qui est déjà un habitué de ce sport a amené son fusil à pompe.
Le premier combat va démarrer, une équipe à chaque bout du terrain, et le moniteur qui surveille, arbitre et fait respecter les règles de sécurité.
A ce sujet voici les règles :
1 - obligation de porter le masque en permanence tant qu'une partie est en cours même si on est mort.
2 - le cran de sécurité n'est désactivé qu'en combat
3 - on est mort lorsqu'on est touché (le lanceur inclus) par une bille, quel que soit l'endroit, qu'elle ai explosé ou pas.
4 - quand on est mort, on lève l'arme au ciel, on remet la sécurité et on sort du terrain.
5 - on ne tire pas sur quelqu'un à moins de 10 mètres, dans ce cas là on fait un "touché" verbal.

On a un peu peur de se faire mal, de prendre des coups ou de l'impact des billes, c'est clair que quand on a des armes en main, qu'il y a des risques, et qu'on a une équipe de 10 à 70 mètres en face, prête à vous courir dessus au premier coup de sifflet, on en mène pas large !

Coup de sifflet
On tire deux trois billes de loin et on fonce plonger derrière le premier mur de pneus. Les billes volent de partout, on ose à peine jeter un oeil de peur de se faire toucher. Mais on est prit par l'ambiance, la confiance monte et on se prend très très vite au jeu. On cavale, on plonge, on rampe, on tire, on se cache, un vrai entraînement militaire à balles presque réelle ;-))
A l'intérieur du masque on ne voit pas très bien, l'angle de vue est limité, la respiration est peu facile, et les lunettes gênent un maximum car les masques ne sont pas prévus pour.
Mais cela ne nous empêche pas de jouer comme des tarés. On essaye de progresser de pneus en pneus afin de prendre l'adversaire de côté, mais il en fait de même. Très difficile de reconnaître les amis des ennemis, on considère que ceux qui sont devant sont à tuer, c'est tout.
On voit les joueurs lever leur arme, se lever et sortir du terrain au fur et à mesure. Les billes continuent de voler dans tous les sens, et au gré de je ne sais quel hasard, car il est pratiquement impossible de viser correctement.
Les billes partent à gauche, à droite, tombent parfois à 5 mètres ou vont à perpet, clair qu'il faut apprendre à manier nos armes.
Je me ferai toucher très vite par une bille qui explosera dans mes cheveux, d'une jolie couleur orange un peu collante qui se fera une joie de me couler sur le visage. Beuark ;-)

La partie est très rapide, en moins de 5 minutes tout est fini. Notre appréhension est passée, pas de bobos, ça fait pas si mal que cela de se prendre une bille, et c'est surtout super intense et éclatant.

On fera très vite la revanche, inversant la position des deux équipes.
Coup de sifflet et hop c'est reparti, quelques billes au hasard et on se planque derrière les pneus. J'avance avec précautions, accroupis, me jetant au sol comme un marine, roulant dans la terre pour éviter les balles et tirant sur l'ennemi.
Mon équipe se fait manger, et je me retrouve très vite encerclé. Je vois Alvi qui sort de son coin à 3 mètres de moi et le prend par surprise avec un touché verbal, juste avant de m'en prendre un moi-même.

La chaleur est difficile à supporter, sachant que nous sommes quand même assez bien couverts puisqu'il faut protéger toutes les parties du corps. Nous sommes déjà mouillés de sueur et descendons les bouteilles d'eau à grand trait.

Retour au camp principal pour nous défaire de nos masques et de nos vestes, nous poser dans l'herbe, reprendre notre souffle et bien sûr échanger nos anecdotes. Les plus tirailleurs en profiterons pour faire le plein de leurs chargeurs.

Samedi après midi - combat en forêt
D'autres groupes sont aussi présents, et il faut parfois attendre un peu qu'ils libèrent un terrain avant de l'investir nous même.
Notre moniteur nous emmène un peu plus loin, dans un terrain en pente assez raide dans la forêt. Le soleil n'a pas encore eu le temps de faire sécher la terre et le sol est bien gadouilleux.
Le principe de cette partie : une équipe en haut, l'autre en bas, et un drapeau en plein milieu, l'objectif étant de capturer le drapeau et de l'emmener dans le camp adverse.

Nous commençons en bas. La cela devient de la pure guerre de terrain. Il faut se frayer un chemin parmi les arbres et la boue et se jeter dans le premier buisson d'orties à l'approche de l'ennemi. On se cache derrière les arbres, on progresse en rampant, on tire au hasard dès que ça bouge tout en se remettant à couvert au plus vite. La progression est difficile et lente. On ne voit pas beaucoup, on glisse, on se rattrape aux branches ou aux épines quand on à moins de chance. Je me colle derrière Silfaz et progresse avec lui en binôme.
Nous finirons par recouvrer le drapeau et à l'amener chez l'ennemi.
10 bonnes minutes de sport intense, nous sommes rouges de chaleur, de la boue jusqu'au mollet, des bleus que l'on sent pousser partout sur le corps, les genoux ou les coudes amochés, les parties dénudées (les mains surtout) qui piquent et qui grattent. On est épuisés et abîmés !!
Évidemment nous faisons une revanche en inversant les positions des teams.
La c'est plus facile pour la progression, on descend très peu et on attend que l'ennemi arrive. Mais cette position défensive est à double tranchant puisque nous nous faisons vite déborder et que nous perdons la partie.

Nous retournons avec plaisir au camp pour un repos bien mérité. Nous sommes nazes, mais dès qu'une partie reprend, nous oublions de suite nos maux et nos douleurs pour nous plonger à fond dans le trip du combat. Ce n'est que quand arrive le coup de sifflet annonçant la fin de la partie que nous nous rendons compte combien notre physique en a prit un coup. On n'est pas entraîné pour cela c'est clair.

Après le combat en forêt, les armes de Frenchie et la mienne déconnent à fond. Nous ferons donc une halte assez longue au stand de réparation. Les moniteurs sont vraiment sympas et s'occupent bien de nous. On regrette juste de devoir attendre pour que certains terrains soient libres, mais finalement c'est pas un mal, cela nous permet de nous reposer.

Samedi après midi - la forteresse
Tout en haut d'une longue cote qui nous devient difficile à monter se trouve le meilleur terrain du lieu. Un très grand espace partagé entre la forêt, des dunes et des hautes herbes, avec en son centre une petite forteresse constituée de pneus empilés.
Plusieurs mods peuvent se jouer ici. Nous commencerons par la défense de la forteresse. Une équipe investit les lieux avec interdiction d'en sortir, l'autre doit évidement la prendre d'assaut et soit tuer tous ses occupants, soit mettre un pied à l'intérieur.
Nous jouerons le rôle des défenseurs pour commencer, tous contents de cette mission. Mais ce n'est qu'en entrant dans la forteresse que nous nous rendrons compte qu'elle est carrément impossible à défendre. Les murs sont un peu plus haut qu'un homme, il y a une entrée dans chaque mur, et bref, nous ne sommes véritablement pas à couvert à l'intérieur.

La partie commence, nous cherchons nos positions afin de couvrir les 4 angles. Swarog définira chaque côté par un point cardinal. J'ai en charge de défendre le Nord. Pendant 1 minute, rien ne bouge, on ne voit personne. Puis un de nous dit "ça bouge au nord gauche" qui nous fait bien marrer, et l'ennemi commence à nous canarder.
Pris par tous les côtés nous avons bien du mal à défendre et les troupes diminuent vite. Et notre champ de vision est limité puisqu'il suffit de sortir la tête pour regarder et se prendre une bille dans la seconde.
Nous campons donc, permettant à l'ennemi d'approcher suffisamment pour entrer dans les lieux : partie perdue !

Très vite nous recommençons en inversant les rôles. Je trouve cela bien plus amusant. Nous discutons stratégie afin de prendre la forteresse et l'encercler, et nous partons à l'assaut. Je gravis une dune au nord et me rapproche en rampant de Spartakus, allongé en position de tir. Je lui demande comment il va et me répond simplement "je suis mort". En effet le haut de la dune donne sur la forteresse, et les occupants ne se privent pas arroser au hasard en espérant faire mouche.
Je sors un tête, plein de billes fusent et j'ai juste le temps de rouler de côté. L'endroit n'est pas cool, je rampe donc à l'écart afin de trouver une position plus sûre et une meilleure visibilité.
Je suis à 15 mètres des pneus, personnes ne regarde vers moi, je vois bien l'ennemi, je commence à canarder, mais mon flingue s'enraye. Impossible de tirer, mais évidement je me suis fais repérer. Je dévale la pente en roulant (aie aie les ronces), échappant de peu aux billes.
Je cherche un nouvel angle d'attaque, et avance en douceur. Personne ne me regarde, j'en profite pour descendre de ma dune vers la forteresse. Je suis en plein dans son angle, à 8 mètres d'une entrée. j'avance donc en rampant, en faisant bien gaffe de passer sous les fenêtres. Mon chargeur à moitié vide fait un bruit d'enfer à chaque mouvement, je décide de l'abandonner dans l'herbe. A un mêtre de l'entrée, je me relève en douceur et fais un bond pour atterrir dans la forteresse. A ce moment là je flippe à mort de me faire tirer dessus par 10 mecs enragés, mais ouf, coup de sifflet de la victoire. Argghh que je suis content !!

Cette partie est purement démentielle car on se croirait dans des vrais maps de CS. On stress, on se cache, on fait des sprints, on tire, on snip, on regarde partout, c'est vraiment excellent !!

Retour au camp de base pour une nouvelle pause, la descente est ultra douloureuse pour les jambes. Les bouteilles d'eau ne vivent pas plus de 5 minutes, et le soleil est toujours en pleine forme.

Samedi fin d'après midi - la forteresse mission 2
Même s'il faut se retaper la côte, nous retournons à la "map" forteresse avec joie pour une nouvelle mission : un "capture the flag". Même principe que dans la forêt, le drapeau est au centre dans la forteresse, il faut le récupérer et l'amener dans le camp ennemi.
Cela nous permet d'explorer ce grand terrain et de chercher toujours le chemin le plus caché pour avancer. Nous perdrons rapidement la première, nous obligeant à repenser notre stratégie.
Ce coup ci on change de tactique : Ced7 part seul en sprint sur la forteresse pour prendre le drapeau et le ramener chez nous pendant qu'on le couvre. Reste maintenant à contourner l'ennemi et a atteindre son camp, mais nan, il sera bien défendu et nous nous ferons encore laminer.


Je vous jure que y'a des mecs planqués dans les fourrés, mais bon on les voit pas, ils sont planqués ;-))

Samedi fin d'après midi - la forteresse mission 3
Toujours un "capture the flag" mais un peu différent. Il y a un drapeau dans chaque camp, il faut aller le chercher et le ramener dans le sien.
Là les parties deviennent tout de suite un peu plus longues, peut être un peu à cause de la fatigue. On cavale moins, on fait plus attention et on progresse très lentement.
Je reste au camp avec Spartak histoire de planquer un peu dans le cas où les adversaires seraient tentés par notre drapeau. 5 minutes passent et rien ne se passe, c'est trop calme et je me décide à sortir, rejoignant Silfaz plus loin dans les ronces. L'ennemi est là, mais nous arrivons à dégager le terrain, notamment Djinn qui est trop épuisé pour réussir encore à éviter notre tir croisé.
On avance toujours, en marchant presque peinard tant l'endroit est calme et nous arrivons au camp adverse. Là, pas un bruit, pas un mouvement. On cherche l'éventuel campeur planqué dans les herbes mais nan personne ! Silfaz contourne le camp pendant que je vais récupérer le drapeau. Tous content on repart, on fait 5 mêtre, et là, le campeur se révèle : "touché". Merde !! Silfaz aura à peine le temps de tirer mais trop tard ! Le David campeur nous aura bien eu.
Spartakus qui finalement nous avait suivi de loin a vu la planque de David et le canarde à fond, sans le toucher, mais obligeant David à sortir pour le fragger. Dommage.
Reste Ced7 qui débarque sans crier gare. Ils se tirent dessus, se contournent et David à un endroit découvert fini par dire "touché" alors qu'il est encore à bien 20 mètres. Quand on connaît la faible précision des armes, on trouve cette fin un peu litigieuse, ce qui fera naître une polémique qui n'aura d'autre issue que de tous tirer sur David qui nous tournait le dos (mais de loin je vous rassure). Je crois qu'il se souviendra longtemps des billes qu'il a pris dans les fesses ;-)).

Samedi fin d'après midi - la forteresse, the return
Nous ferons d'autres parties sur cette map, puis le moniteur considérant que nous sommes des petits gars sérieux, nous abandonnera à notre destinée.
Nous décidons de refaire un capture the flag avec un seul drapeau dans la forteresse.
Je pars avec Swarog, Ced7 et Spartak vers les herbes hautes et nous progressons avec difficultés sous un fort tir ennemi. Nous resterons là plusieurs minutes, impossible d'avancer de part et d'autres tant les risques sont grands. Avec patience nous viendrons à bout de cette résistance et pourrons atteindre la forteresse. Swarog récupère le drapeau, ressort, et se fait toucher verbalement juste après par un ennemi à peine à 5 mètres de moi. Mais un fourré nous sépare. Swarog qui était à deux pas en profite pour me filer le drapeau. Comme il commence à discuter avec l'ennemi qui donc ne regarde plus dans ma direction, j'en profite pour regarder le terrain : mmm il semble dégagé. Je suis naze mais je me pose même pas de questions, je fonce, en sprint jusqu'au camp ennemi, traversant des bosquets de ronce en me jetant dedans, évitant de peu la mare derrière, et j'atteins le camp ennemi sans avoir été touché. Cool ! Je suis fier de moi ;-)

Samedi début de soirée - final
L'occasion nous est donnée de refaire une map dans la forêt, mais nous nous ferons battre les deux fois. La fatigue ne nous permet plus les mêmes agilités qu'au début ;-)

De plus les billes commencent à manquer et à cette heure nous n'avons plus envie d'en racheter un carton que nous n'aurons pas le temps d'utiliser.

Nous décidons de répartir les dernières billes entre tous et nous rendons sur le terrain de pneus pour finir nos munitions dans un dernier match.

Il y a de moins en moins de joueurs, les chargeurs étant vite vides.

Je progresse avec précautions, restant bien caché derrière mes pneus. A un moment, vers le centre du terrain, je me rends compte que si je reste là je suis mort. Je jette un coup d'oeil à droite, puis un autre à gauche, et repère un petit mur de pneus. Pas d'ennemi à l'horizon, j'en profite pour me jeter à découvert en cavalant. Et à mi-chemin, je suis fauché par une bille. Que dis-je fauché, complètement tué oui ! Je me prends une bille en plein front, juste au dessus de la limite du masque. Je m'écroule contre un mur de pneu, avec juste la force de lever mon arme, obligé sinon j'en reprends une autre. Et je reste là une bonne minute, à la limite de l'étourdissement, le front en feu.

Je finirai par me remettre debout et sortir du terrain, en marchant en zigzag et en me lamentant sur ma malchance de m'être pris une sale bille juste avant la fin. A avoir évité les billes toute la journée j'en avais oublié les risques et cette dernière bille me rappelait avec force combien le jeu pouvait être dangereux. Un bel hématome avait poussé sur mon front sanglant pour le confirmer.


Le blessé nettoyé

Mais rien de grave je vous rassure, plus de peur que de mal (enfin si çà fait quand même vachement mal !!).

Samedi début de soirée - fin du jeu
Nous rapportons nos masques et nos flingues au camp, passons un coup de chiffons dessus pour les nettoyer de toutes les jolies couleurs qui les recouvrent et nous nous changeons. Nos fringues sont vraiment dans un sale état, comme les hommes d'ailleurs : crades, puants, collants, boueux, peinturlurés, déchirés, abîmes, et j'en passe.
Merci à Silfaz pour m'avoir donné du linge désinfectant périmé depuis 4 ans et a Ethan pour avoir nettoyé la plaie qui colore aujourd'hui mon front.

Samedi soir - après l'effort
Nous faisons nos adieus à tout le monde et réintégrons les voitures pour le retour. Tout le monde est HS mais comme convenu nous décidons de finir par un petit resto.
Nous nous retrouvons donc, les 5 [TRY], sur St Germain et optons pour une pizzeria surpeuplée. Objectif premier : atteindre les toilettes pour nous laver les mains et le visage. Je regarde ma tronche dans la glace, urg ça donne pas envie de manger ;-))
L'ambiance est bonne mais comme nous sommes épuisés, nous resterons assez calmes. Le serveur mettra bien 45mn pour se pointer et mettre les couverts. Et avant même de commander, Ced7 se jettera sur lui pour avoir une cuillère, de peur de manger ses pates à la main peut être ;-))
Nous prendrons quand même un apéro et des carafes de rosé, et papoterons entre Ethan et Frenchie, Ced7 et Spartak étant complètement éteints (mais c'est bien normal). Je me demande même où j'ai trouvé l'énergie pour tenir cette journée jusqu'au bout.
Nous rejoindrons ensuite les voitures avec un Ced7 en chaussettes, n'arrivant plus à entrer dans ses pompes :-))
Et Frenchie nous ramènera à la maison pour une douche et un dodo bien mérité.

Fin de la journée

Dimanche
Heu, je me réveille tout courbaturé, les muscles des cuisses complètement vides. Je mettrai 2 minutes pour réussir à me lever, et cette journée se passera uniquement en position assise, en prenant bien garde de faire le moins de mouvement. Spartak qui m'appelle me confirme être dans le même état. Quand à Ced7, il semble en meilleure forme, juste un peu mal aux pieds. Je le ramène à Paris pour qu'il prenne son train (il est bien arrivé je vous rassure) et retourne très vite chez moi pour ne plus bouger (nan surtout pas !! aie aie).

Conclusion
Rien à dire sur cette magnifique journée. Excellente ambiance avec nos amis les [Oufs], et entre les [TRY] dont l'amitié se solidifie. Nous avons découvert un sport un peu extrême mais passionnant, intense. Je pense qu'on peut aujourd'hui dire que nous avons joué à CS sur ordinateur, mais aussi sur le terrain.
Merci aux organisateurs, merci à la météo, et merci à tous pour cette journée inoubliable.

Epilogue
Avant de venir au Paint Ball, je m'imaginais me la jouer militaire, me roulant dans la boue, tuant l'ennemi en courant, bondissant partout, me cachant dans les fourrés, rampant pour progresser. Mais je me disais, Lord, c'est pas possible, t'es pas un marine, même pas un sportif, rêve pas !!
En rentrant ce soir là, j'ai réalisé ce rêve, et bien en deçà de toute imagination.

Compte Rendu d'Ethan d'Athos

Bon aie je aie t'ecris aie avec aie difficultes aie petite vision de ma part :

10h35
Arrivee de Spartak chez moi, comme je suis pas sorti la veille j'ai pu me lever pas trop tard et preparer mon petit sac avec mes affaires de rechange (très importants les affaires de rechanges sachant qu'il ne fait beau que depuis deux jours !!!).
Bon Spartak monte ( je suis fou la c'est dangeureux pour mes chats). Comme je suis en train de tester NBA 2001 sur PS2 on regarde ensemble, on boit un petit cafe (il en a besoin le pauvre il a les yeux en trous de pines !)

11 h - 5
Depart pour Clichy et la maison des associations. La on trouve une place ( spartak se gare hum hum ). On est pas les premiers, deja pleins de oufs et autres laneurs. On fait des grands coucous a tout le monde genre Silfaz Swarog et autre Ray , ;-)
Y a deja une bonne ambiance ca promet de bien rigoler et c'est je crois pour ca que tout le monde est venu.

11h35
Apres moult tergiversations, Ray dit "go go go ". Ni une ni deux nous sautons en bunny jump sur nos voitures ( heu la tu delire un peu Ethan, les reste du soleil de samedi aieu). Bon en fait Ray dit Go on se precipite plus ou moins vers nos vehicules et on se dit tiens on va suivre lui là, mais au bout de dix minutes de routes pff reste plus que Ray devant et plus personne ni derriere ni devant (bah sont où me dira le Spart en baillant ???? ; tais toi et roule !).
Bon on sort de Clichy, on recupere le periph et hop l'A1 direction la N2 etc...
Bon pour voir comment ca va on phone au Lord et en fait le reste des TRY (heu je repete la meme chose que Lord, pff c'est lui qu'a copié ;-))
Donc on sort vers Othis, jusque la pas de problèmes, on suit toujours Ray. Puis tout d'un coup ils font demi tour. Ah on s'est plante !! Pas grave on revient, on change, et pis hop ils arretent : descendent et Ray qui nous sort "heu vous auriez pas le plan ???".
Spartak qui dans ses heures et pas trop bete dit "bah si il est juste la" et là mort de rire parcque Ray depuis tout a l'heure nous conduit à l'aveugle. Grrr.
Bon avec le plan on devrait s'en sortir. En fait on etait à meme pas dix minutes du terrain. On se gare et on est les premiers.
On essaye de joindre Lord pour savoir ou ils sont, pfff messagerie ( fo que tu changes lord on te crois pas quand on ecoute le message ;-) )
Donc Ray et les deux autres Oufs avec lui tentent de joindre le reste du groupe (qui s'est eparpillée comme une volee de moineau tout autour de paris ou presque, j'exagere un peu la ).
Avec Spart on fait le tour du proprio vite fait pour voir ou on a mis les pieds et beh ca va faire mal on voit les premiers qui rentrent, arf, de la boue jusqu'aux oreilles.
Sinon fait chaud, voir meme chaud et meme un peu chaud (NDRC : t'aurais pas pris un coup de chaud Ethan ??). Sachant qu'il est a peine 12h30 ca va pas etre de la tarte.

12h50 (NDRC : Heu on était quand même pas tant à la bourre dis !!)
Les premieres vagues arrivent. Ah pleins de Oufs et dans le tas un Frenchie avec sa belle voiture bleu et c nic a 990 f ( il sora ) (NDRC : j'arrive même plus à traduire !!)
Bon on est presque tous la donc on voit vite que El President de l'assoc va prendre les renseignements ou kan comment ki ??
Puis (NDRC : excuse Ethan j'ai remplacé ton "bon" par un "puis" histoire de changer un peu ;-)) alors la on va manger parcque c'est pas tout mais va y avoir un gros besoin energetik.

13h30 environ ( j'ai pas note donc je suis petetre leg o niveau des heures )
Repas fini, preparation psycho ok, quelques vannes sympa ( ca continu dans la bonne humeur ), on fait les equipes, on s'equipe, on ecoute le chef (etc pareil que Lord).

Premier match pff le bordel tout n'importe comment et koi
Deuxième un peu plus serieux on a vu que le matos tir vraiment n'importe comment donc on essaye de faire au mieux mais c'est dur. Plongee pour eviter et paf dans le pied grr celui la c'est un coup de pot ou je m'y connais pas !!

Enfin apres celle la l'instructeur arrive et dis "une petite foret pour continuer ?". La on sent l'enthousiasme . ok he ben les loulous apres une petite montee bien lourde et redescente ca souffle un peu et ca dit plus "ouais" mais "dur".
Alors premier match c'est nous qui gagnons parce que on est monte comme des fous. La 2ème c'est eux pour la meme raison. On apprend que dans la majorité des cas c'est les joueurs du bas qui gagnent parcequ' ils attaquent alors qu'en haut ils defendent.

Bon apres ca pause parceque là c'est dur, ca chauf, ca court, et montee + descente pff ca casse (quelques problèmes de matos ).

Bon on essaye la fortresse la rien a dire de plus que Lord et vers la fin de l'apres midi dur tres dur rien de plus que Lord sauf qu'en rentrant chez moi un bon bain et oups je m'a reveiller quand l'eau etait un peu froide donc direction dodo.

Arf journee magnific ambiance magnific bon esprit du debut a la fin malgre la fatigue ( ca c agreable ). Il arrive que les gens en fatiguant deviennent irritables et des fois malhonnetes mais là que dalle, tout le monde est reste poli dans le meme esprit du debut a la fin moi je dis bravo ce fut memorable par contre la prochaine fois heu je me ferais plus avoir je refera du sport avant pour eviter d'avoir mal 3 jours apres !

Compte Rendu de Frenchie

1... 2... 3... 4... ouïe aïe, je compte mes bleus et je vous raconte cette journée.

Samedi 9H00
Je me lève avec une impression d'aller m'amuser au parc Astérix mélangée d'une autre impression d'aller faire mes classes de l'armée. Beaucoup d’excitation, un peu d’appréhension. Je fourre dans un sac une tenue d’exercice bleu marine (je serais le seul CT côté TRY) qui fera un peu tache avec tous les treillis kakis ; pas grave. Des fringues de rechanges (dont une paire de Nike à ??? F, une bouteille de Pelfort (il va faire chaud), quelques kit-kat balls (s’il manque des billes), un carton de 2000 billes pour bien entamer la partie, et un cadeau/souvenir pour remercier Ced7 d'avoir fait l'effort de venir en France pour cette journée ; et c’est parti, direction chez Lord qui l'accueille.

Samedi 10H30
Sur place, après avoir réveillé ses voisins, je trouve 2 zombies devant un PC en train d’écouter Madonna. Ils ont les yeux explosés et les cheveux qui poussent à l’intérieur. " Bon, on y va ? "… "Euh, attend Frenchie, pas tout de suite…" C'est pas gagné ! lol …mais …mais ? Ca sent la binouze ici !!!! Je comprends… Vers 11h00, ils se décident à faire leur sac. Lord s'occupe comme un père de Ced en lui défaisant ses lacets de chaussures. Solidaires les TRY ! Je file son cadeau à Ced, Lord ouvre grand les yeux ???? "T'es con Frenchie !" "Bon Lord, on est à la bourre, il est 11h15"… et c'est parti !

Samedi, le trajet (rallongé)
On se grouille un peu, mais pas trop pour pas qu'ils vomissent sur ma banquette. Ced visite le département, Lord me sert de copilote (droite à fond sur gauche 90 attention corde !). Direction A15 où on rattrape un peu de temps perdu à un peu plus de 200 km/h (oups), puis A86 où Lord, avec ses lunettes de soleil (pour cacher sa triste mine) lit les cartes sous les tunnels. Sortie ratée ! Pas grave, il se rattrape bien et direction Othis sans encombres. En chemin, nous doublons SpartaK et Ethan, mais sur place, nous faisons tous les chemins de terre de la région, Lord drague la boulangère qui nous vends des sandwiches, résultat : on arrive les derniers des TRY ! ;o)

Samedi 12H30
Il fait beau, il fait chaud, mais pas de nanas en maillots de bain ! Que des mecs prêts à en découdre, mais dans la bonne humeur… Repas rapidos, Ethan et moi se partageons le litre de Pelfort, et c'est parti sur le pneu-ball après les recommandations d'usage et de sécurité. Je suis avec SpartaK qui me dit qu'il à les boules de commencer. Moi, je fais le mec rassurant ("mais non, ça fait pas mal…"). Euh… t'es sûr de toi mon p'tit Frenchie ? :o|

Pneu-Ball 1/2
Le terrain grand comme un demi terrain de foot, des murs de pneu partout. Le but, pas de drapeau, juste frager l'adversaire ! Go go go ! La première pluie de billes vole. Ouf, c'est bon, je suis planqué. Je passe la tête… personne ! J'avance (pulsation 160/mn, 30 ° au soleil, stress 100 %). Je vois une tête qui dépasse en face, j'allume, il allume (pas très précis ces lanceurs !). On remet ça et bim, mon premier head shot sur un ouf en noir. Trop optimiste je sors un peu plus et… aïe dans le genoux. OUT ! Dehors, je vais voir le ouf, on se marre bien tous les deux, et, hasard ou pas, on se croisera toute la journée pour des duels digne de CS.

Pneu-Ball 2/2
Moins d'appréhension, meilleures sensations… cette manche sera plus longue. Les joueurs sont attentistes, réfléchis, patients, plus précis aussi ! Résultat, un manche "au couteau", chacun en va de son petit frag pour souvent en prendre un par la suite. On discute 2 mn entre TRY, on est tous super contents d'être là !

Forêt 1/2
Pause de 10 mn ; une bouteille de flotte chacun, et c'est reparti direction la forêt pour un "capture de flag" sur THE terrain, le "juge de paix". Des arbes (logique), des ronces, des buissons, des planques aménagées derrières des palissades ou dans des trous, des parties boueuses, un drapeau au milieu, et tout ça avec une belle pente (montée plutôt) pour corser l'affaire. Et… coup de sifflet ! Là c'est chaud, on ne voit pas l'autre équipe. Il y a les "campeurs", les "rushers", et ceux qui progressent tant bien que mal. Je me planque derrière une palissade, j'entends que des billes éclatent dessus, je fais quoi ? Une rafale au hasard, il se planque et là, c'est moi qui attend. Sa tête dépasse, 1,2,3,4 billes, touché ! Puis c'est mon tour 1 ou 2 minutes après. Les parties sont longues, mais les éliminés défilent, victoire OUFS !

Forêt 2/2
C'est reparti, dans l'autre camp ! La progression de l'équipe est lente mais sûre. Pour moi, même scénario, je me fais arroser derrière ma planque, et ça ne s'arrête pas. Ils sont deux en face à 5 m l'un de l'autre. Je décide de sortir en assurant ma couverture en tirant tout ce que je peux ; ils rentrent la tête et je fais un touché verbal sur le plus avancé. Mais derrière, Alvi est déjà en position et il me met un bille dans une fesse à 4 ou 5 m. Ouïe !!!! "Lapin, un verbal c'est mieux… lol". La partie se termine, le drapeau est dans le camp adverse, victoire TRY ! Je revois Alvi en bas, il se marre, moi aussi ! "Give me five mec !" :o))))))))

Pause assez longue
Pour moi, c'est ici que commence à déconner mon arme qui balance une purée de peinture 2 fois sur 3. Une bonne heure pour trouver la panne et réparer ça ! Je récupère, fait chaud !

La Forteresse
Le terrain est immense, vallonné, hautes herbes, buissons, fourrés et taillis par endroits, zone à découvert ailleurs. Au milieu de tout ça, un forteresse de pneus d'environ 2 m de hauteur, avec 4 entrées de chaque côté et de petites ouvertures (on dira des fenêtres) pour voir (un peu) dehors. Comme le dis Lord, c'est indéfendable puisque entouré de collines d'où l'on a un joli point de vue sur l'intérieur de la forteresse. On attend, puis on entends approcher, et on voit. Feu ! Je balance des billes sur (je crois) quelqu'un, je ne vois plus rien, je continue à en envoyer 3 ou 4 au hasard par dessus la colline dans les herbes, et là, je vois un marqueur se lever "c'est bon !". Le coup de bol ! Dans la foulée, je prends un bille dans le dos ! Arrrrg ! La stratégie, tirer sur tout ce que l'on voit et bien surveiller les angles, mais ça ne suffira pas… Deuxième manche, les rôles sont inversés. Stratégie : ramping et attaque par les angles. On approche, les billes fusent, on rampe, on se planque, on tire un peu, j'aperçois Lord plus bas que moi, il n'est pas très loin, j'allume un peu pour le couvrir (et moi aussi). "J'vois plus rien, c'est orange…!" Non, une bille dans le masque ! Mais Lord rentre dans la forteresse. Cool ! Les différents scénarii se succèdent, flag central, double flag, manque seulement escorte VIP prévu mais oublié. Quelques passages dans les orties, quelques billes dont une juste sous l'oreille et une à moins de 10 m dans l'épaule qui n'éclate pas ma laisserons des souvenirs de cette journées pendant quelques jours.

Dernières parties…
Deux parties dans la forêt et deux parties sur le pneu-ball achèveront cette journée, nos munitions et nos dernières forces. Quand à moi, dans la première partie en forêt, je me retrouve planqué derrière un buisson, puis derrière un talus dans un chemin / corridor sans échappatoire ! Je balance au moins 80 billes pour finir par avoir raison des 2 oufs en face, mais le plaisir n'aller pas durer ! Deuxième partie, bien planqué, je progresse en rampant un peu, et là, j'accroche je ne sais où le couvercle de mon loader et perd toutes mes billes dans la boue. Aaaaaaarrrrrrrrrrgggggggg !!!! J'en récupère 7 ou 8 en bon état, je tire, il m'en reste 2… "T'es fini mon p'tit Frenchie…". Une seule solution, je sors de ma planque comme un furieux, tire mes deux billes pour faire le méchant. Les billes volent de partout, ils sont tous planqués dans les buissons, je ne vois personne, je cours vers le drapeau, toujours vivant, je l'attrape en m'enfui avec, mais je fais 4 ou 5 m et… OUT ! Pas de bol ! Enfin si, tout compte fait, je crois que j'en ai eu car j'ai entendu des dizaines de détonation pour une seule bille. Ca aurait pu être bien pire… lol Les 2 parties sur le pneu-ball sont prétexte à finir nos billes et pour certain, à justifier leur journée par une blessure prouvant à tous la témérité, le courage et l'abnégation dont ils ont fait preuve.

Fin de journée, retour, bonne bouffe et dodo !
C'est fini ! Tristes, heureux ? Non, c'est le bon moment et s'était cool. Merci les OUFS ! On se change, sauf Ced7 qui, trop fatigué la veille, à un peu oublié le nécessaire, mais on va se débrouiller. Ethan offre les cocas frais, merci ! On soigne les bobos et c'est parti pour le retour et un resto entre TRY. Sur la route, Ced7 dors un peu (si si, t'as dormi). Direction St-Germain, resto, attente, couverts, attente, commande, attente, apéro, attente, attente, ettente, plats, attente… Bon on y va ! Petit détour chez Lord pour mettre Ced7 au lit, devant un PC… ;o) Et moi, retour, douche, hhhhhhhhuuuuuuuuuuuummmmmmmmmmmmmmmmmmmm… Dodo, bisous chérie, je suis crevé ! Et…….

Dimanche et Lundi
J'ai des gros bleu partout, dont 1 magnifique, j'ai mal aux genoux (poux hiboux cailloux…). Très bon souvenir, et quand vous voulez… …. on r'met ça ?

Les [TRY] si vous voulez ajouter une anecdote, vous savez ou me trouver, je suis assis devant mon micro et j'y reste ... assis ;-))


©Lord TRY 2001