|
Première édition
pour cette journée mémorable qui nous aura pour la plupart
fait découvrir un jeu/sport intense en émotions et en
physique.
C'est les muscles douloureux et l'esprit fatigué
que je prends mon clavier pour vous conter cette journée qui
ne nous aura pas épargnée ;-)
Comptes
Rendus : Lord TRY / Ethan /
Frenchie
Les photos page 1 - Les
photos page 2
Vendredi Soir
Une première pour Ced7 qui prend le TGV pour nous rejoindre sur
Paris à 20h35. Il sera attendu par Spartakus qui a en charge
de le ramener sur Louvecienne afin de dîner.
Nous profiterons du temps d'attente au resto (l'Hipo) pour flâner
en bord de Seine sous un ciel magnifique et une chaleur supportable
avec la nuit arrivant.
La chance nous permettra d'obtenir une table en terrasse au bord de
l'eau, afin de mieux encore apprécier nos retrouvailles.
Un dîner très agréable qui se terminera chez moi
afin de boire un dernier verre. La valise de Ced7 est bien lourde, mais
on en découvrira vite la raison quand il en sortira 3 grosses
bouteilles de bière et une bouteille de Martini Fiero (merci
Ced7).
Après un court passage au congélo, les bouteilles sont
prêtes à être ouvertes et surtout descendues par
un Ced7 au gosier toujours aussi rapide et assoiffé.
Nous en profiterons pour regarder American Pie (cela devient une tradition
avec Spartak). Ce dernier nous quittera fatigué vers 3h du mat,
et nous continuerons Ced7 et moi à papoter devant Planetarion
jusqu'à 5h30 du mat. Sachant ce qui nous attendait le lendemain,
ce n'était pas très raisonnable.
Ca c'est un Ced7. S'il est flou c'est peut
être un peu dû à la bière ;-)
Samedi matin - 9h
Ben oui, comme prévu, le réveil est ultra difficile, la
tête ayant un peu de mal à réagir correctement (on
se demande bien pourquoi ... hips !).
Objectif : être à Othis pour le Paint Ball à 12h.
Douche, café, passage sur Planetarion pour changer, et Frenchie
arrive vers 10h45 pour nous embarquer. Nous prendrons cependant notre
temps avant de décoller, nous ne sommes pas très rapides
ce matin.
Samedi matin - 11h15
On part enfin, sachant déjà qu'on sera en retard, Othis
c'est pas la porte à côté.
Heureusement Frenchie a un voiture rapide, et un copilote à peu
près correcte (moi), et nous trouvons notre chemin. Spartakus
et Ethan nous appellent d'ailleurs vers 11h30 pour nous dire qu'ils
viennent seulement de partir de Clichy.
On se demande comment, mais vers 12h15, Ray nous appelle pour savoir
où nous sommes, Ethan et Spartak sont déjà arrivés,
et nous on est piteusement en train d'essayer tous les chemins de terre
du coin à la recherche du camp de Paint Ball.
Samedi midi - 12h25 (précis hein !)
Ça y'est on est arrivé. Il s'agit d'un algeco entouré
de forêt, et il y a déjà du monde. Nous retrouvons
avec plaisir l'équipe des Oufs qui est venue en force. Au total,
avec les 5 [TRY] nous serons 21, cela fait un bon groupe.
On se case dans un coin d'herbe pour manger nos sandwichs, et blaguer
avec tout le monde, sous un soleil en pleine forme qui nous prédit
une après midi suante.
Nous nous changeons ensuite, Frenchie est en bleu de police, Spartak,
Ethan et moi en treillis militaire, et Ced7 décide qu'il fera
du Paint Ball en tenu de ville : pantalon et chaussures noires. Va avoir
mal aux pieds le gars ;-)
Samedi début d'après midi - 13h30
Nous pénétrons dans l'algeco pour prendre nos casques
et nos armes (on dit des lanceurs). C'est un canon court avec une grosse
bouteille d'air comprimé qui fait office de crosse, et un chargeur
de 200 billes sur le dessus.
Un moniteur nous entraîne ensuite à l'écart pour
faire une démonstration, nous donner les consignes de sécurité
peu encourageantes (attention aux yeux enfoncés dans le crâne,
aux oreilles pétées), et expliquer le fonctionnement des
lanceurs.
Samedi début d'après midi - premier
combat
C'est peu fiers que nous nous rendons sur le premier champ de bataille,
un terrain rectangulaire à découvert, empli de petits
murs en pneus.
Nous en profitons pour faire les équipes : Les 5 TRY, 3 non-Oufs,
Swarog et Silfaz, contre tout plein de Oufs. Silfaz qui est déjà
un habitué de ce sport a amené son fusil à pompe.
Le premier combat va démarrer, une équipe à chaque
bout du terrain, et le moniteur qui surveille, arbitre et fait respecter
les règles de sécurité.
A ce sujet voici les règles :
1 - obligation de porter le masque en permanence tant qu'une partie
est en cours même si on est mort.
2 - le cran de sécurité n'est désactivé
qu'en combat
3 - on est mort lorsqu'on est touché (le lanceur inclus) par
une bille, quel que soit l'endroit, qu'elle ai explosé ou pas.
4 - quand on est mort, on lève l'arme au ciel, on remet la sécurité
et on sort du terrain.
5 - on ne tire pas sur quelqu'un à moins de 10 mètres,
dans ce cas là on fait un "touché" verbal.
On a un peu peur de se faire mal, de prendre des
coups ou de l'impact des billes, c'est clair que quand on a des armes
en main, qu'il y a des risques, et qu'on a une équipe de 10 à
70 mètres en face, prête à vous courir dessus au
premier coup de sifflet, on en mène pas large !
Coup de sifflet
On tire deux trois billes de loin et on fonce plonger derrière
le premier mur de pneus. Les billes volent de partout, on ose à
peine jeter un oeil de peur de se faire toucher. Mais on est prit par
l'ambiance, la confiance monte et on se prend très très
vite au jeu. On cavale, on plonge, on rampe, on tire, on se cache, un
vrai entraînement militaire à balles presque réelle
;-))
A l'intérieur du masque on ne voit pas très bien, l'angle
de vue est limité, la respiration est peu facile, et les lunettes
gênent un maximum car les masques ne sont pas prévus pour.
Mais cela ne nous empêche pas de jouer comme des tarés.
On essaye de progresser de pneus en pneus afin de prendre l'adversaire
de côté, mais il en fait de même. Très difficile
de reconnaître les amis des ennemis, on considère que ceux
qui sont devant sont à tuer, c'est tout.
On voit les joueurs lever leur arme, se lever et sortir du terrain au
fur et à mesure. Les billes continuent de voler dans tous les
sens, et au gré de je ne sais quel hasard, car il est pratiquement
impossible de viser correctement.
Les billes partent à gauche, à droite, tombent parfois
à 5 mètres ou vont à perpet, clair qu'il faut apprendre
à manier nos armes.
Je me ferai toucher très vite par une bille qui explosera dans
mes cheveux, d'une jolie couleur orange un peu collante qui se fera
une joie de me couler sur le visage. Beuark ;-)
La partie est très rapide, en moins de 5
minutes tout est fini. Notre appréhension est passée,
pas de bobos, ça fait pas si mal que cela de se prendre une bille,
et c'est surtout super intense et éclatant.
On fera très vite la revanche, inversant
la position des deux équipes.
Coup de sifflet et hop c'est reparti, quelques billes au hasard et on
se planque derrière les pneus. J'avance avec précautions,
accroupis, me jetant au sol comme un marine, roulant dans la terre pour
éviter les balles et tirant sur l'ennemi.
Mon équipe se fait manger, et je me retrouve très vite
encerclé. Je vois Alvi qui sort de son coin à 3 mètres
de moi et le prend par surprise avec un touché verbal, juste
avant de m'en prendre un moi-même.
La chaleur est difficile à supporter, sachant
que nous sommes quand même assez bien couverts puisqu'il faut
protéger toutes les parties du corps. Nous sommes déjà
mouillés de sueur et descendons les bouteilles d'eau à
grand trait.
Retour au camp principal pour nous défaire
de nos masques et de nos vestes, nous poser dans l'herbe, reprendre
notre souffle et bien sûr échanger nos anecdotes. Les plus
tirailleurs en profiterons pour faire le plein de leurs chargeurs.
Samedi après midi - combat en forêt
D'autres groupes sont aussi présents, et il faut parfois attendre
un peu qu'ils libèrent un terrain avant de l'investir nous même.
Notre moniteur nous emmène un peu plus loin, dans un terrain
en pente assez raide dans la forêt. Le soleil n'a pas encore eu
le temps de faire sécher la terre et le sol est bien gadouilleux.
Le principe de cette partie : une équipe en haut, l'autre en
bas, et un drapeau en plein milieu, l'objectif étant de capturer
le drapeau et de l'emmener dans le camp adverse.
Nous commençons en bas. La cela devient de
la pure guerre de terrain. Il faut se frayer un chemin parmi les arbres
et la boue et se jeter dans le premier buisson d'orties à l'approche
de l'ennemi. On se cache derrière les arbres, on progresse en
rampant, on tire au hasard dès que ça bouge tout en se
remettant à couvert au plus vite. La progression est difficile
et lente. On ne voit pas beaucoup, on glisse, on se rattrape aux branches
ou aux épines quand on à moins de chance. Je me colle
derrière Silfaz et progresse avec lui en binôme.
Nous finirons par recouvrer le drapeau et à l'amener chez l'ennemi.
10 bonnes minutes de sport intense, nous sommes rouges de chaleur, de
la boue jusqu'au mollet, des bleus que l'on sent pousser partout sur
le corps, les genoux ou les coudes amochés, les parties dénudées
(les mains surtout) qui piquent et qui grattent. On est épuisés
et abîmés !!
Évidemment nous faisons une revanche en inversant les positions
des teams.
La c'est plus facile pour la progression, on descend très peu
et on attend que l'ennemi arrive. Mais cette position défensive
est à double tranchant puisque nous nous faisons vite déborder
et que nous perdons la partie.
Nous retournons avec plaisir au camp pour un repos
bien mérité. Nous sommes nazes, mais dès qu'une
partie reprend, nous oublions de suite nos maux et nos douleurs pour
nous plonger à fond dans le trip du combat. Ce n'est que quand
arrive le coup de sifflet annonçant la fin de la partie que nous
nous rendons compte combien notre physique en a prit un coup. On n'est
pas entraîné pour cela c'est clair.
Après le combat en forêt, les armes
de Frenchie et la mienne déconnent à fond. Nous ferons
donc une halte assez longue au stand de réparation. Les moniteurs
sont vraiment sympas et s'occupent bien de nous. On regrette juste de
devoir attendre pour que certains terrains soient libres, mais finalement
c'est pas un mal, cela nous permet de nous reposer.
Samedi après midi - la forteresse
Tout en haut d'une longue cote qui nous devient difficile à monter
se trouve le meilleur terrain du lieu. Un très grand espace partagé
entre la forêt, des dunes et des hautes herbes, avec en son centre
une petite forteresse constituée de pneus empilés.
Plusieurs mods peuvent se jouer ici. Nous commencerons par la défense
de la forteresse. Une équipe investit les lieux avec interdiction
d'en sortir, l'autre doit évidement la prendre d'assaut et soit
tuer tous ses occupants, soit mettre un pied à l'intérieur.
Nous jouerons le rôle des défenseurs pour commencer, tous
contents de cette mission. Mais ce n'est qu'en entrant dans la forteresse
que nous nous rendrons compte qu'elle est carrément impossible
à défendre. Les murs sont un peu plus haut qu'un homme,
il y a une entrée dans chaque mur, et bref, nous ne sommes véritablement
pas à couvert à l'intérieur.
La partie commence, nous cherchons nos positions
afin de couvrir les 4 angles. Swarog définira chaque côté
par un point cardinal. J'ai en charge de défendre le Nord. Pendant
1 minute, rien ne bouge, on ne voit personne. Puis un de nous dit "ça
bouge au nord gauche" qui nous fait bien marrer, et l'ennemi commence
à nous canarder.
Pris par tous les côtés nous avons bien du mal à
défendre et les troupes diminuent vite. Et notre champ de vision
est limité puisqu'il suffit de sortir la tête pour regarder
et se prendre une bille dans la seconde.
Nous campons donc, permettant à l'ennemi d'approcher suffisamment
pour entrer dans les lieux : partie perdue !
Très vite nous recommençons en inversant
les rôles. Je trouve cela bien plus amusant. Nous discutons stratégie
afin de prendre la forteresse et l'encercler, et nous partons à
l'assaut. Je gravis une dune au nord et me rapproche en rampant de Spartakus,
allongé en position de tir. Je lui demande comment il va et me
répond simplement "je suis mort". En effet le haut
de la dune donne sur la forteresse, et les occupants ne se privent pas
arroser au hasard en espérant faire mouche.
Je sors un tête, plein de billes fusent et j'ai juste le temps
de rouler de côté. L'endroit n'est pas cool, je rampe donc
à l'écart afin de trouver une position plus sûre
et une meilleure visibilité.
Je suis à 15 mètres des pneus, personnes ne regarde vers
moi, je vois bien l'ennemi, je commence à canarder, mais mon
flingue s'enraye. Impossible de tirer, mais évidement je me suis
fais repérer. Je dévale la pente en roulant (aie aie les
ronces), échappant de peu aux billes.
Je cherche un nouvel angle d'attaque, et avance en douceur. Personne
ne me regarde, j'en profite pour descendre de ma dune vers la forteresse.
Je suis en plein dans son angle, à 8 mètres d'une entrée.
j'avance donc en rampant, en faisant bien gaffe de passer sous les fenêtres.
Mon chargeur à moitié vide fait un bruit d'enfer à
chaque mouvement, je décide de l'abandonner dans l'herbe. A un
mêtre de l'entrée, je me relève en douceur et fais
un bond pour atterrir dans la forteresse. A ce moment là je flippe
à mort de me faire tirer dessus par 10 mecs enragés, mais
ouf, coup de sifflet de la victoire. Argghh que je suis content !!
Cette partie est purement démentielle car
on se croirait dans des vrais maps de CS. On stress, on se cache, on
fait des sprints, on tire, on snip, on regarde partout, c'est vraiment
excellent !!
Retour au camp de base pour une nouvelle pause,
la descente est ultra douloureuse pour les jambes. Les bouteilles d'eau
ne vivent pas plus de 5 minutes, et le soleil est toujours en pleine
forme.
Samedi fin d'après midi - la forteresse
mission 2
Même s'il faut se retaper la côte, nous retournons à
la "map" forteresse avec joie pour une nouvelle mission :
un "capture the flag". Même principe que dans la forêt,
le drapeau est au centre dans la forteresse, il faut le récupérer
et l'amener dans le camp ennemi.
Cela nous permet d'explorer ce grand terrain et de chercher toujours
le chemin le plus caché pour avancer. Nous perdrons rapidement
la première, nous obligeant à repenser notre stratégie.
Ce coup ci on change de tactique : Ced7 part seul en sprint sur la forteresse
pour prendre le drapeau et le ramener chez nous pendant qu'on le couvre.
Reste maintenant à contourner l'ennemi et a atteindre son camp,
mais nan, il sera bien défendu et nous nous ferons encore laminer.
Je vous jure que y'a des mecs planqués dans les
fourrés, mais bon on les voit pas, ils sont planqués ;-))
Samedi fin d'après midi - la forteresse
mission 3
Toujours un "capture the flag" mais un peu différent.
Il y a un drapeau dans chaque camp, il faut aller le chercher et le
ramener dans le sien.
Là les parties deviennent tout de suite un peu plus longues,
peut être un peu à cause de la fatigue. On cavale moins,
on fait plus attention et on progresse très lentement.
Je reste au camp avec Spartak histoire de planquer un peu dans le cas
où les adversaires seraient tentés par notre drapeau.
5 minutes passent et rien ne se passe, c'est trop calme et je me décide
à sortir, rejoignant Silfaz plus loin dans les ronces. L'ennemi
est là, mais nous arrivons à dégager le terrain,
notamment Djinn qui est trop épuisé pour réussir
encore à éviter notre tir croisé.
On avance toujours, en marchant presque peinard tant l'endroit est calme
et nous arrivons au camp adverse. Là, pas un bruit, pas un mouvement.
On cherche l'éventuel campeur planqué dans les herbes
mais nan personne ! Silfaz contourne le camp pendant que je vais récupérer
le drapeau. Tous content on repart, on fait 5 mêtre, et là,
le campeur se révèle : "touché". Merde
!! Silfaz aura à peine le temps de tirer mais trop tard ! Le
David campeur nous aura bien eu.
Spartakus qui finalement nous avait suivi de loin a vu la planque de
David et le canarde à fond, sans le toucher, mais obligeant David
à sortir pour le fragger. Dommage.
Reste Ced7 qui débarque sans crier gare. Ils se tirent dessus,
se contournent et David à un endroit découvert fini par
dire "touché" alors qu'il est encore à bien
20 mètres. Quand on connaît la faible précision
des armes, on trouve cette fin un peu litigieuse, ce qui fera naître
une polémique qui n'aura d'autre issue que de tous tirer sur
David qui nous tournait le dos (mais de loin je vous rassure). Je crois
qu'il se souviendra longtemps des billes qu'il a pris dans les fesses
;-)).
Samedi fin d'après midi - la forteresse,
the return
Nous ferons d'autres parties sur cette map,
puis le moniteur considérant que nous sommes des petits gars
sérieux, nous abandonnera à notre destinée.
Nous décidons de refaire un capture the flag avec un seul drapeau
dans la forteresse.
Je pars avec Swarog, Ced7 et Spartak vers les herbes hautes et nous
progressons avec difficultés sous un fort tir ennemi. Nous resterons
là plusieurs minutes, impossible d'avancer de part et d'autres
tant les risques sont grands. Avec patience nous viendrons à
bout de cette résistance et pourrons atteindre la forteresse.
Swarog récupère le drapeau, ressort, et se fait toucher
verbalement juste après par un ennemi à peine à
5 mètres de moi. Mais un fourré nous sépare. Swarog
qui était à deux pas en profite pour me filer le drapeau.
Comme il commence à discuter avec l'ennemi qui donc ne regarde
plus dans ma direction, j'en profite pour regarder le terrain : mmm
il semble dégagé. Je suis naze mais je me pose même
pas de questions, je fonce, en sprint jusqu'au camp ennemi, traversant
des bosquets de ronce en me jetant dedans, évitant de peu la
mare derrière, et j'atteins le camp ennemi sans avoir été
touché. Cool ! Je suis fier de moi ;-)
Samedi début de soirée - final
L'occasion nous est donnée de refaire une map dans la forêt,
mais nous nous ferons battre les deux fois. La fatigue ne nous permet
plus les mêmes agilités qu'au début ;-)
De plus les billes commencent à manquer et
à cette heure nous n'avons plus envie d'en racheter un carton
que nous n'aurons pas le temps d'utiliser.
Nous décidons de répartir les dernières
billes entre tous et nous rendons sur le terrain de pneus pour finir
nos munitions dans un dernier match.
Il y a de moins en moins de joueurs, les chargeurs
étant vite vides.
Je progresse avec précautions, restant bien
caché derrière mes pneus. A un moment, vers le centre
du terrain, je me rends compte que si je reste là je suis mort.
Je jette un coup d'oeil à droite, puis un autre à gauche,
et repère un petit mur de pneus. Pas d'ennemi à l'horizon,
j'en profite pour me jeter à découvert en cavalant. Et
à mi-chemin, je suis fauché par une bille. Que dis-je
fauché, complètement tué oui ! Je me prends une
bille en plein front, juste au dessus de la limite du masque. Je m'écroule
contre un mur de pneu, avec juste la force de lever mon arme, obligé
sinon j'en reprends une autre. Et je reste là une bonne minute,
à la limite de l'étourdissement, le front en feu.
Je finirai par me remettre debout et sortir du terrain,
en marchant en zigzag et en me lamentant sur ma malchance de m'être
pris une sale bille juste avant la fin. A avoir évité
les billes toute la journée j'en avais oublié les risques
et cette dernière bille me rappelait avec force combien le jeu
pouvait être dangereux. Un bel hématome avait poussé
sur mon front sanglant pour le confirmer.
Le blessé nettoyé
Mais rien de grave je vous rassure, plus de peur
que de mal (enfin si çà fait quand même vachement
mal !!).
Samedi début de soirée - fin du
jeu
Nous rapportons nos masques et nos flingues au camp, passons un coup
de chiffons dessus pour les nettoyer de toutes les jolies couleurs qui
les recouvrent et nous nous changeons. Nos fringues sont vraiment dans
un sale état, comme les hommes d'ailleurs : crades, puants, collants,
boueux, peinturlurés, déchirés, abîmes, et
j'en passe.
Merci à Silfaz pour m'avoir donné du linge désinfectant
périmé depuis 4 ans et a Ethan pour avoir nettoyé
la plaie qui colore aujourd'hui mon front.
Samedi soir - après l'effort
Nous faisons nos adieus à tout le monde
et réintégrons les voitures pour le retour. Tout le monde
est HS mais comme convenu nous décidons de finir par un petit
resto.
Nous nous retrouvons donc, les 5 [TRY], sur St Germain et optons pour
une pizzeria surpeuplée. Objectif premier : atteindre les toilettes
pour nous laver les mains et le visage. Je regarde ma tronche dans la
glace, urg ça donne pas envie de manger ;-))
L'ambiance est bonne mais comme nous sommes épuisés, nous
resterons assez calmes. Le serveur mettra bien 45mn pour se pointer
et mettre les couverts. Et avant même de commander, Ced7 se jettera
sur lui pour avoir une cuillère, de peur de manger ses pates
à la main peut être ;-))
Nous prendrons quand même un apéro et des carafes de rosé,
et papoterons entre Ethan et Frenchie, Ced7 et Spartak étant
complètement éteints (mais c'est bien normal). Je me demande
même où j'ai trouvé l'énergie pour tenir
cette journée jusqu'au bout.
Nous rejoindrons ensuite les voitures avec un Ced7 en chaussettes, n'arrivant
plus à entrer dans ses pompes :-))
Et Frenchie nous ramènera à la maison pour une douche
et un dodo bien mérité.
Fin de la journée
Dimanche
Heu, je me réveille tout courbaturé, les muscles des cuisses
complètement vides. Je mettrai 2 minutes pour réussir
à me lever, et cette journée se passera uniquement en
position assise, en prenant bien garde de faire le moins de mouvement.
Spartak qui m'appelle me confirme être dans le même état.
Quand à Ced7, il semble en meilleure forme, juste un peu mal
aux pieds. Je le ramène à Paris pour qu'il prenne son
train (il est bien arrivé je vous rassure) et retourne très
vite chez moi pour ne plus bouger (nan surtout pas !! aie aie).
Conclusion
Rien à dire sur cette magnifique journée. Excellente ambiance
avec nos amis les [Oufs], et entre les [TRY] dont l'amitié se
solidifie. Nous avons découvert un sport un peu extrême
mais passionnant, intense. Je pense qu'on peut aujourd'hui dire que
nous avons joué à CS sur ordinateur, mais aussi sur le
terrain.
Merci aux organisateurs, merci à la météo, et merci
à tous pour cette journée inoubliable.
Epilogue
Avant de venir au Paint Ball, je m'imaginais
me la jouer militaire, me roulant dans la boue, tuant l'ennemi en courant,
bondissant partout, me cachant dans les fourrés, rampant pour
progresser. Mais je me disais, Lord, c'est pas possible, t'es pas un
marine, même pas un sportif, rêve pas !!
En rentrant ce soir là, j'ai réalisé ce rêve,
et bien en deçà de toute imagination.
Compte
Rendu d'Ethan d'Athos
Bon aie je aie t'ecris aie avec aie difficultes
aie petite vision de ma part :
10h35
Arrivee de Spartak chez moi, comme je suis pas sorti la veille j'ai
pu me lever pas trop tard et preparer mon petit sac avec mes affaires
de rechange (très importants les affaires de rechanges sachant
qu'il ne fait beau que depuis deux jours !!!).
Bon Spartak monte ( je suis fou la c'est dangeureux pour mes chats).
Comme je suis en train de tester NBA 2001 sur PS2 on regarde ensemble,
on boit un petit cafe (il en a besoin le pauvre il a les yeux en trous
de pines !)
11 h - 5
Depart pour Clichy et la maison des associations. La on trouve une place
( spartak se gare hum hum ). On est pas les premiers, deja pleins de
oufs et autres laneurs. On fait des grands coucous a tout le monde genre
Silfaz Swarog et autre Ray , ;-)
Y a deja une bonne ambiance ca promet de bien rigoler et c'est je crois
pour ca que tout le monde est venu.
11h35
Apres moult tergiversations, Ray dit "go go go ". Ni une ni deux nous
sautons en bunny jump sur nos voitures ( heu la tu delire un peu Ethan,
les reste du soleil de samedi aieu). Bon en fait Ray dit Go on se precipite
plus ou moins vers nos vehicules et on se dit tiens on va suivre lui
là, mais au bout de dix minutes de routes pff reste plus que
Ray devant et plus personne ni derriere ni devant (bah sont où
me dira le Spart en baillant ???? ; tais toi et roule !).
Bon on sort de Clichy, on recupere le periph et hop l'A1 direction la
N2 etc...
Bon pour voir comment ca va on phone au Lord et en fait le reste des
TRY (heu je repete la meme chose que Lord, pff c'est lui qu'a copié
;-))
Donc on sort vers Othis, jusque la pas de problèmes, on suit
toujours Ray. Puis tout d'un coup ils font demi tour. Ah on s'est plante
!! Pas grave on revient, on change, et pis hop ils arretent : descendent
et Ray qui nous sort "heu vous auriez pas le plan ???".
Spartak qui dans ses heures et pas trop bete dit "bah si il est
juste la" et là mort de rire parcque Ray depuis tout a l'heure
nous conduit à l'aveugle. Grrr.
Bon avec le plan on devrait s'en sortir. En fait on etait à meme
pas dix minutes du terrain. On se gare et on est les premiers.
On essaye de joindre Lord pour savoir ou ils sont, pfff messagerie (
fo que tu changes lord on te crois pas quand on ecoute le message ;-)
)
Donc Ray et les deux autres Oufs avec lui tentent de joindre le reste
du groupe (qui s'est eparpillée comme une volee de moineau tout
autour de paris ou presque, j'exagere un peu la ).
Avec Spart on fait le tour du proprio vite fait pour voir ou on a mis
les pieds et beh ca va faire mal on voit les premiers qui rentrent,
arf, de la boue jusqu'aux oreilles.
Sinon fait chaud, voir meme chaud et meme un peu chaud (NDRC : t'aurais
pas pris un coup de chaud Ethan ??). Sachant qu'il est a peine 12h30
ca va pas etre de la tarte.
12h50 (NDRC : Heu on était quand
même pas tant à la bourre dis !!)
Les premieres vagues arrivent. Ah pleins de Oufs et dans le tas un Frenchie
avec sa belle voiture bleu et c nic a 990 f ( il sora ) (NDRC : j'arrive
même plus à traduire !!)
Bon on est presque tous la donc on voit vite que El President de l'assoc
va prendre les renseignements ou kan comment ki ??
Puis (NDRC : excuse Ethan j'ai remplacé ton "bon" par
un "puis" histoire de changer un peu ;-)) alors la on va manger
parcque c'est pas tout mais va y avoir un gros besoin energetik.
13h30 environ ( j'ai pas note donc je suis
petetre leg o niveau des heures )
Repas fini, preparation psycho ok, quelques vannes sympa ( ca continu
dans la bonne humeur ), on fait les equipes, on s'equipe, on ecoute
le chef (etc pareil que Lord).
Premier match pff le bordel tout n'importe comment
et koi
Deuxième un peu plus serieux on a vu que le matos tir vraiment
n'importe comment donc on essaye de faire au mieux mais c'est dur. Plongee
pour eviter et paf dans le pied grr celui la c'est un coup de pot ou
je m'y connais pas !!
Enfin apres celle la l'instructeur arrive et dis
"une petite foret pour continuer ?". La on sent l'enthousiasme
. ok he ben les loulous apres une petite montee bien lourde et redescente
ca souffle un peu et ca dit plus "ouais" mais "dur".
Alors premier match c'est nous qui gagnons parce que on est monte comme
des fous. La 2ème c'est eux pour la meme raison. On apprend que
dans la majorité des cas c'est les joueurs du bas qui gagnent
parcequ' ils attaquent alors qu'en haut ils defendent.
Bon apres ca pause parceque là c'est dur,
ca chauf, ca court, et montee + descente pff ca casse (quelques problèmes
de matos ).
Bon on essaye la fortresse la rien a dire de plus
que Lord et vers la fin de l'apres midi dur tres dur rien de plus que
Lord sauf qu'en rentrant chez moi un bon bain et oups je m'a reveiller
quand l'eau etait un peu froide donc direction dodo.
Arf journee magnific ambiance magnific bon esprit
du debut a la fin malgre la fatigue ( ca c agreable ). Il arrive que
les gens en fatiguant deviennent irritables et des fois malhonnetes
mais là que dalle, tout le monde est reste poli dans le meme
esprit du debut a la fin moi je dis bravo ce fut memorable par contre
la prochaine fois heu je me ferais plus avoir je refera du sport avant
pour eviter d'avoir mal 3 jours apres !
Compte
Rendu de Frenchie
1... 2... 3... 4... ouïe aïe, je compte mes bleus
et je vous raconte cette journée.
Samedi 9H00
Je me lève avec une impression d'aller m'amuser au parc Astérix mélangée
d'une autre impression d'aller faire mes classes de l'armée. Beaucoup
d’excitation, un peu d’appréhension. Je fourre dans un sac une tenue
d’exercice bleu marine (je serais le seul CT côté TRY) qui fera un peu
tache avec tous les treillis kakis ; pas grave. Des fringues de rechanges
(dont une paire de Nike à ??? F, une bouteille de Pelfort (il va faire
chaud), quelques kit-kat balls (s’il manque des billes), un carton de
2000 billes pour bien entamer la partie, et un cadeau/souvenir pour
remercier Ced7 d'avoir fait l'effort de venir en France pour cette journée
; et c’est parti, direction chez Lord qui l'accueille.
Samedi 10H30
Sur place, après avoir réveillé ses voisins, je trouve 2 zombies devant
un PC en train d’écouter Madonna. Ils ont les yeux explosés et les cheveux
qui poussent à l’intérieur. " Bon, on y va ? "… "Euh, attend Frenchie,
pas tout de suite…" C'est pas gagné ! lol …mais …mais ? Ca sent la binouze
ici !!!! Je comprends… Vers 11h00, ils se décident à faire leur sac.
Lord s'occupe comme un père de Ced en lui défaisant ses lacets de chaussures.
Solidaires les TRY ! Je file son cadeau à Ced, Lord ouvre grand les
yeux ???? "T'es con Frenchie !" "Bon Lord, on est à la bourre, il est
11h15"… et c'est parti !
Samedi, le trajet (rallongé)
On se grouille un peu, mais pas trop pour pas qu'ils vomissent sur ma
banquette. Ced visite le département, Lord me sert de copilote (droite
à fond sur gauche 90 attention corde !). Direction A15 où on rattrape
un peu de temps perdu à un peu plus de 200 km/h (oups), puis A86 où
Lord, avec ses lunettes de soleil (pour cacher sa triste mine) lit les
cartes sous les tunnels. Sortie ratée ! Pas grave, il se rattrape bien
et direction Othis sans encombres. En chemin, nous doublons SpartaK
et Ethan, mais sur place, nous faisons tous les chemins de terre de
la région, Lord drague la boulangère qui nous vends des sandwiches,
résultat : on arrive les derniers des TRY ! ;o)
Samedi 12H30
Il fait beau, il fait chaud, mais pas de nanas en maillots de bain !
Que des mecs prêts à en découdre, mais dans la bonne humeur… Repas rapidos,
Ethan et moi se partageons le litre de Pelfort, et c'est parti sur le
pneu-ball après les recommandations d'usage et de sécurité. Je suis
avec SpartaK qui me dit qu'il à les boules de commencer. Moi, je fais
le mec rassurant ("mais non, ça fait pas mal…"). Euh… t'es sûr de toi
mon p'tit Frenchie ? :o|
Pneu-Ball 1/2
Le terrain grand comme un demi terrain de foot, des murs de pneu partout.
Le but, pas de drapeau, juste frager l'adversaire ! Go go go ! La première
pluie de billes vole. Ouf, c'est bon, je suis planqué. Je passe la tête…
personne ! J'avance (pulsation 160/mn, 30 ° au soleil, stress 100 %).
Je vois une tête qui dépasse en face, j'allume, il allume (pas très
précis ces lanceurs !). On remet ça et bim, mon premier head shot sur
un ouf en noir. Trop optimiste je sors un peu plus et… aïe dans le genoux.
OUT ! Dehors, je vais voir le ouf, on se marre bien tous les deux, et,
hasard ou pas, on se croisera toute la journée pour des duels digne
de CS.
Pneu-Ball 2/2
Moins d'appréhension, meilleures sensations… cette manche sera plus
longue. Les joueurs sont attentistes, réfléchis, patients, plus précis
aussi ! Résultat, un manche "au couteau", chacun en va de son petit
frag pour souvent en prendre un par la suite. On discute 2 mn entre
TRY, on est tous super contents d'être là !
Forêt 1/2
Pause de 10 mn ; une bouteille de flotte chacun, et c'est reparti direction
la forêt pour un "capture de flag" sur THE terrain, le "juge de paix".
Des arbes (logique), des ronces, des buissons, des planques aménagées
derrières des palissades ou dans des trous, des parties boueuses, un
drapeau au milieu, et tout ça avec une belle pente (montée plutôt) pour
corser l'affaire. Et… coup de sifflet ! Là c'est chaud, on ne voit pas
l'autre équipe. Il y a les "campeurs", les "rushers", et ceux qui progressent
tant bien que mal. Je me planque derrière une palissade, j'entends que
des billes éclatent dessus, je fais quoi ? Une rafale au hasard, il
se planque et là, c'est moi qui attend. Sa tête dépasse, 1,2,3,4 billes,
touché ! Puis c'est mon tour 1 ou 2 minutes après. Les parties sont
longues, mais les éliminés défilent, victoire OUFS !
Forêt 2/2
C'est reparti, dans l'autre camp ! La progression de l'équipe est lente
mais sûre. Pour moi, même scénario, je me fais arroser derrière ma planque,
et ça ne s'arrête pas. Ils sont deux en face à 5 m l'un de l'autre.
Je décide de sortir en assurant ma couverture en tirant tout ce que
je peux ; ils rentrent la tête et je fais un touché verbal sur le plus
avancé. Mais derrière, Alvi est déjà en position et il me met un bille
dans une fesse à 4 ou 5 m. Ouïe !!!! "Lapin, un verbal c'est mieux…
lol". La partie se termine, le drapeau est dans le camp adverse, victoire
TRY ! Je revois Alvi en bas, il se marre, moi aussi ! "Give me five
mec !" :o))))))))
Pause assez longue
Pour moi, c'est ici que commence à déconner mon arme qui balance une
purée de peinture 2 fois sur 3. Une bonne heure pour trouver la panne
et réparer ça ! Je récupère, fait chaud !
La Forteresse
Le terrain est immense, vallonné, hautes herbes, buissons, fourrés et
taillis par endroits, zone à découvert ailleurs. Au milieu de tout ça,
un forteresse de pneus d'environ 2 m de hauteur, avec 4 entrées de chaque
côté et de petites ouvertures (on dira des fenêtres) pour voir (un peu)
dehors. Comme le dis Lord, c'est indéfendable puisque entouré de collines
d'où l'on a un joli point de vue sur l'intérieur de la forteresse. On
attend, puis on entends approcher, et on voit. Feu ! Je balance des
billes sur (je crois) quelqu'un, je ne vois plus rien, je continue à
en envoyer 3 ou 4 au hasard par dessus la colline dans les herbes, et
là, je vois un marqueur se lever "c'est bon !". Le coup de bol ! Dans
la foulée, je prends un bille dans le dos ! Arrrrg ! La stratégie, tirer
sur tout ce que l'on voit et bien surveiller les angles, mais ça ne
suffira pas… Deuxième manche, les rôles sont inversés. Stratégie : ramping
et attaque par les angles. On approche, les billes fusent, on rampe,
on se planque, on tire un peu, j'aperçois Lord plus bas que moi, il
n'est pas très loin, j'allume un peu pour le couvrir (et moi aussi).
"J'vois plus rien, c'est orange…!" Non, une bille dans le masque ! Mais
Lord rentre dans la forteresse. Cool ! Les différents scénarii se succèdent,
flag central, double flag, manque seulement escorte VIP prévu mais oublié.
Quelques passages dans les orties, quelques billes dont une juste sous
l'oreille et une à moins de 10 m dans l'épaule qui n'éclate pas ma laisserons
des souvenirs de cette journées pendant quelques jours.
Dernières parties…
Deux parties dans la forêt et deux parties sur le pneu-ball achèveront
cette journée, nos munitions et nos dernières forces. Quand à moi, dans
la première partie en forêt, je me retrouve planqué derrière un buisson,
puis derrière un talus dans un chemin / corridor sans échappatoire !
Je balance au moins 80 billes pour finir par avoir raison des 2 oufs
en face, mais le plaisir n'aller pas durer ! Deuxième partie, bien planqué,
je progresse en rampant un peu, et là, j'accroche je ne sais où le couvercle
de mon loader et perd toutes mes billes dans la boue. Aaaaaaarrrrrrrrrrgggggggg
!!!! J'en récupère 7 ou 8 en bon état, je tire, il m'en reste 2… "T'es
fini mon p'tit Frenchie…". Une seule solution, je sors de ma planque
comme un furieux, tire mes deux billes pour faire le méchant. Les billes
volent de partout, ils sont tous planqués dans les buissons, je ne vois
personne, je cours vers le drapeau, toujours vivant, je l'attrape en
m'enfui avec, mais je fais 4 ou 5 m et… OUT ! Pas de bol ! Enfin si,
tout compte fait, je crois que j'en ai eu car j'ai entendu des dizaines
de détonation pour une seule bille. Ca aurait pu être bien pire… lol
Les 2 parties sur le pneu-ball sont prétexte à finir nos billes et pour
certain, à justifier leur journée par une blessure prouvant à tous la
témérité, le courage et l'abnégation dont ils ont fait preuve.
Fin de journée, retour, bonne bouffe et dodo
!
C'est fini ! Tristes, heureux ? Non, c'est le bon moment et s'était
cool. Merci les OUFS ! On se change, sauf Ced7 qui, trop fatigué la
veille, à un peu oublié le nécessaire, mais on va se débrouiller. Ethan
offre les cocas frais, merci ! On soigne les bobos et c'est parti pour
le retour et un resto entre TRY. Sur la route, Ced7 dors un peu (si
si, t'as dormi). Direction St-Germain, resto, attente, couverts, attente,
commande, attente, apéro, attente, attente, ettente, plats, attente…
Bon on y va ! Petit détour chez Lord pour mettre Ced7 au lit, devant
un PC… ;o) Et moi, retour, douche, hhhhhhhhuuuuuuuuuuuummmmmmmmmmmmmmmmmmmm…
Dodo, bisous chérie, je suis crevé ! Et…….
Dimanche et Lundi
J'ai des gros bleu partout, dont 1 magnifique, j'ai mal aux genoux (poux
hiboux cailloux…). Très bon souvenir, et quand vous voulez… …. on r'met
ça ?
Les [TRY] si vous voulez ajouter une anecdote, vous
savez ou me trouver, je suis assis devant mon micro et j'y reste ...
assis ;-))
|